Juin 1944, le maquis descend

JUIN 1944 : LE MAQUIS DESCEND                                                                                                                        
Figurine ReedOak au 1/32e

Dès le débarquement de juin les maquis sortent de leurs retraites, forêts et montagnes, pour harceler les troupes allemandes, afin soit de freiner leur avance vers le front de Normandie, soit de retarder leur retraite depuis le sud de la France et les empêcher de regagner l’’Allemagne.










La figurine représente une maquisarde, ce qui n’est pas du tout représentatif du rôle des femmes dans la Résistance en France.
A la différence de l’Union soviétique, de la Yougoslavie mais aussi de la Grèce et de l’Italie, il y eu en France très peu de femmes qui portèrent les armes et encore moins qui portèrent l’uniforme (ou un semblant d’uniforme).
Ceci ne doit pas faire oublier que les femmes jouèrent un rôle majeur dans tous les autres branches de la Résistance, renseignement, mise à l’abri de personnes et réseaux d’évasion, rédaction et impression de journaux clandestins, transmissions de documents, soins aux blessés  et au malades des maquis et j’en oublie. Et qu’elles le payèrent au prix fort, arrestations, tortures et viols, déportations et exécutions.  
Leur rôle fut souvent minimisé et on ne compte que 4 femmes parmi les 1038 Compagnons de la Libération, un des exemples du peu de reconnaissance que la plupart d’entre elles, les anonymes, reçurent pour leur engagement.
L’octroi du droit de vote en 1944 à la Libération ne fit que rattraper le scandaleux retard de la France dans la parité électorale.


Je n’ai pas voulu que la jeune femme représentée par la figurine porte trop d’effets militaires. Les uniformes étaient rares dans les maquis. Je lui ai laissé un béret et une gourde de chasseur, ramenés par son père ou un oncle qui a fait la première guerre mondiale et une musette française de 1940, récupérée après la débâcle. Sur la hanche gauche un simple sac de toile. Pour le reste, des vêtements civils de couleurs discrètes, type vêtements de chasse.                                                                                        
Elle est armée d’un pistolet-mitrailleur de type MAS 38. Cette arme ne fut que très peu fabriquée et utilisée avant juin 40, essentiellement an sein des corps francs. Elle équipa  la Milice puis fut récupérée en grand nombre par les FFI et l’Armée de la Libération. De conception moderne, elle souffrait d’un usinage compliqué et d’une portée et d’un pouvoir d’arrêt trop faible, dus à son calibre de 7,65 mm. Elle fut remplacée par le MAT 49, de calibre 9 mm.
La barrière provient du socle d'une figurine Métal modèles que je n'ai jamais terminée. Les herbes sont en papier.

Bel hommage, et belle peinture.
Le « gravure » de cette marque est impressionnante.

Très belle mini-scènette et superbe peinture! Une réussite!

Bel hommage aux femmes. Elles sont trop souvent oubliées.felicitations

Très jolie figurine et historique très intéressant. Merci Marc !